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Observation : la clé d’un trading efficace en bourse

Certains ne jurent que par l’analyse quantitative ou les statistiques pour gagner en bourse. Une bonne observation est pourtant l’une des qualités essentielles en bourse. Nous allons voir qu’il y a des fondements scientifiques derrière cela !

 

observation trading et inference bayesienne

 

La finance « moderne » a tout faux

Les fondements mêmes de la finance moderne sont erronés. Quand je dis finance moderne il s’agit de ces théories mathématiques qui conduisent aux produits dérivés. Les mathématiques en elle-mêmes sont exactes. Mais les maths c’est une simplification du monde réel. Pourtant parfois compliquées !

Cette finance s’appuie sur les statistiques.

Or, nous l’avons vu dans le cas de l’inférence Bayesienne, les stats classiques posent une hypothèse mais ne la remettent pas en cause.

On cherche donc à construire des modèles qui approchent la réalité. Ainsi, la formule de Black-Scholes est valable sous une douzaine d’hypothèses !

 

Processus martingale

Un exemple flagrant est ce que l’on appelle le processus martingale. La finance moderne compare les prix d’un actif à une variable aléatoire. Dans le cas de ces processus martingale, les variations futures sont imprévisibles avec les informations que l’on a à l’instant t.

Notamment, l’un des fondements de la finance moderne est la fameuse Absence d’Opportunité d’Arbitrage. En cas d’AOA les prix actualisés des actifs est une martingale.

 

La réalité

Nous avons tous vu que, parfois, il est carrément possible de prédire l’évolution des prix. Un trader appelle cela l’action des prix. Le trader n’est pas capable de dire quel sera le prix exact. Mais il est quasiment certains du sens et de l’ordre de grandeur du déplacement.

 

Quants et système de trading automatique

Les Quants sont ceux qui font de l’analyse quantitative. Quants et concepteurs de système de trading automatiques usent souvent des stats. Ils prennent un maximum de données (historiques de prix). Et essayent de trouver une loi. Une loi que suivraient les cours.

Il faut beaucoup de données. Le système peut ensuite être testé (test forward) sur des données futures. Ce serait par exemple une partie de l’historique dont on dispose. D’où les notions de back test et forward test.

C’est aussi la raison pour laquelle il faut constamment adapter ces systèmes.

 

Un coût prohibitif

Concevoir un système de trading performant est prohibitif. Il faudrait que ce système s’adapte constamment. En utilisant l’inférence bayesienne, bien sûr.

Donc, la plupart, pour ne pas dire tous, ne fonctionnent pas. Les hedges funds utilisent des mathématiciens payés très cher pour pondre des modèles. Mais les gains viennent surtout des effets de leviers. Car ces modèles gagnent à la marge ! alors que certains titres progressent de 100% en quelques mois !

 

Heureusement le trader a l’observation pour lui

Grand merci , il n’est pas nécessaire d’avoir des mathématiciens dans sa cuisine. En tout cas, pour trader. Car le trader dispose d’un super ordinateur. Son cerveau.

Le cerveau fonctionne très bien par induction. Il établi des hypothèses et les corrige constamment par rapport aux observations qu’il fait.

Car l’observation est à la base de la cybernétique. Une observation c’est un événement ou un non événement capté par un capteur. Ensuite le système réagit à la différence entre ce qui est observé et la consigne.

Pour le trader le canal d’observation c’est essentiellement les yeux. Le cerveau, lui est un merveilleux réseau à inférence.

 

Trader est un processus continu d’observation

Le trading est affaire d’observation. Cela consiste à observer l’action des prix et en tirer des conclusions quant aux hypothèses de départ.

Exemple ! Les cours ont baissé et se stabilisent. Le trader pense que les prix vont remonter. Chaque indicateur qui prend la bonne forme va être une observation qui va dans le bon sens. Si un indicateur se retourne à la baisse alors c’est une observation qui contredit l’hypothèse.

Quand suffisamment d’observations vont à l’encontre de l’hypothèse il faut s’y faire : l’hypothèse n’est plus bonne.

 

C’est un processus continu

Cette observation se fait en continu. Chaque nouveau prix apporte sa contribution. Bien sûr il faut que la liquidité de l’actif soit suffisante. C’est donc du quasi continu.

 

Une observation peut tout faire basculer. Au pire c’est le cygne noir. Mais en pratique, dans la vie de tous les jours, cela a 3 implications.

1ère implication

Quand on fait une analyse technique d’une action cela se conclut souvent par quelque chose de ce style. « Un mouvement au-delà de XX pourrait infirmer cette hypothèse de hausse… »

C’est du Bayes tout craché ! Et maintenant nous avons l’explication. On ne peut être sûr à 100% ! Toute observation peut modifier l’hypothèse de départ.

2ème implication

Cela explique, on va dire scientifiquement, quelque chose qu’on lit dans le livre de Bill Williams.

Dans ce livre un peu ardu parfois il est expliqué une loi éternelle des marchés boursiers.

Tant qu’on n’a pas une nouvelle information impactante, on reste sur la même ligne.

C’est ce que je disais plus haut. Avec l’inférence de Bayes je comprends les fondements scientifiques de cette « intuition » de Williams.

3ème implication

Le chartisme est un processus, ou raisonnement discret. Discret dans le sens non continu (sens mathématique). En plus, il faut attendre parfois plusieurs bougies pour pouvoir décider de la validité d’une figure.

Sans compter que l’on s’appuie souvent, en chartisme, sur les volumes. Et j’ai dit à plusieurs reprises qu’ils n’étaient pas significatif en comparaison avec l’action des prix.

 

Vers une analyse technique moderne

Le chartisme reste utile en tant qu’aide à la décision. Mais il est hautement non automatisable et non reproductible. Encore trop flou.

Et surtout il est antédiluvien !

Utiliser le chartisme seul en trading c’est comme chasser le mammouth à l’ancienne. Par rapport à l’utilisation par l’armée de drones.

L’analyse technique moderne, elle, elle utilise :

  • la continuité et tout ce qu’elle permet : dérivées multiples, décomposition fréquentielle
  • l’inférence de Bayes
  • le filtrage numérique.

Et tout cela repose sur une observation de tous les instants !

 

Comment mettre en place une analyse technique moderne ?

L’AT moderne passe par l’observation d’indicateurs techniques bien choisis. Les indicateurs techniques sont un moyen très simple de filtrer. Mais aussi de rendre continu ce qui ne l’est pas.

À partir de ce lissage il est possible d’utiliser l’inférence bayesienne.

 

Crédit photo : Jarmoluk

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