Comment mieux investir grâce au génial économiste Frédéric Bastiat
Frédéric Bastiat était un économiste libéral français. du XIXème siècle. C’est l’un des économistes les plus brillants du libéralisme économique. En effet, sa célèbre parabole de la vitre cassée met en lumière les erreurs fréquentes dans la gestion des ressources, qu’il s’agisse des finances publiques ou de l’investissement individuel. Ainsi, en comprenant ses idées, vous pouvez transformer votre manière d’investir et éviter les pièges économiques modernes, comme ceux illustrés par le pont de Ketchikan.
Frédéric Bastiat et la parabole de la vitre cassée
Dans sa fameuse parabole de la vitre cassée, Frédéric Bastiat raconte l’histoire d’un garçon qui casse une vitre. Les habitants de la rue pensent que cet incident est positif pour l’économie : le vitrier va devoir changer la vitre. Cela crée du travail pour lui. Et cela fait marcher l’économie.
Le « Ce qui ne se voit pas » de Bastiat !
Mais Bastiat dit qu’il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. Ce que l’on ne voit pas c’est que cet argent aurait pu servir à acheter autre chose, comme une paire de chaussures ou un outil.Ou ue amélioration de la maison.
Par conséquent, cette leçon est simple : réparer une perte n’enrichit pas. Ce que l’on voit (le travail du vitrier) masque ce que l’on ne voit pas (les opportunités sacrifiées). Justement, ce principe est au cœur de l’économie libérale et peut aussi s’appliquer à vos investissements.
Avant d’aller plus loin, regardez ce short de moins de 1 minutes sur la parabole.
Voici une illustration de cette parabole de Frédéric Bastiat.
Le pont de Ketchikan : une erreur économique moderne
Un exemple concret et célèbre illustre parfaitement la pensée de Frédéric Bastiat. En Alaska, le projet du pont de Ketchikan, surnommé « le pont vers nulle part », devait coûter 400 millions de dollars. Mais ce pont reliait une île avec moins de 50 habitants à une petite ville. Les ferries existants suffisaient largement.
Le short suivant illustre cet exemple. Cliquez ici.
Pour Bastiat, cet argent aurait pu être investi ailleurs, dans des projets réellement utiles. Pire, les contribuables ont été forcés de financer ce pont, sacrifiant leurs propres projets ou investissements personnels. Ainsi, cette histoire illustre un point crucial : lorsque l’État gère, les ressources sont souvent mal utilisées.
Comment investir en suivant les idées de Bastiat
Comment mieux investir grâce à Bastiat ? Une règle simple : méfiez-vous des secteurs contrôlés ou influencés par l’État. Pourquoi ? Parce que là où l’État intervient massivement, les inefficacités sont souvent nombreuses. Les projets sont parfois orientés par des intérêts politiques, et non par des besoins réels.
- Recherchez les secteurs libéraux : Investissez dans des entreprises ou des industries où le marché fonctionne librement. La concurrence pousse ces acteurs à créer de la valeur.
- Évitez les subventions excessives : Une entreprise qui survit grâce aux aides publiques est souvent fragile. Elle dépend d’un financement artificiel plutôt que de sa rentabilité réelle.
- Préférez la productivité : Comme dans la parabole de la vitre cassée, cherchez des investissements qui créent de nouvelles richesses, plutôt que de simplement réparer ou compenser des pertes.
Ainsi, préférez les actions Schneider Electric, Air Liquide ou L’Oréal à la Française des Jeux.
Frédéric Bastiat : une leçon intemporelle
Ainsi, les enseignements de Frédéric Bastiat nous rappellent que, pour investir efficacement, il faut toujours penser à ce que l’on ne voit pas. Évitez les illusions économiques, fuyez les secteurs dominés par la bureaucratie, et misez sur la création de valeur réelle.
Pas conséquent, en appliquant ces principes, vous ne deviendrez pas seulement un meilleur investisseur, vous contribuerez également à une économie plus saine, fidèle aux idéaux du libéralisme économique. ✨
Alors, êtes-vous prêt à repenser vos investissements avec Bastiat comme guide ?
Illustrations : canva