Martingale : définition et danger en bourse
Martingale. Ce nom est bien connu des joueurs invétérés. Pourtant… Boursicoteurs ! Ne soyez pas tentés !
Comme au jeu elle est fatale !
Comment reconnaître une martingale ? Comment ne pas se faire avoir par les utilisateurs de martingales ?
Miser sur le bon cheval
Table des matières
Tout d’abord, pour votre culture. Une martingale c’est une pièce d’enrênement pour cheval. Une courroie. C’est aussi une sorte de chaussure. Bizarre pour les gens de l’époque.
Les martegau sont les habitants de Martigues. Ils avaient réputation d’être naïfs. Dans l’ancien temps ! Plus maintenant !
Jouer à la martingale désignait jouer bizarrement. Stupidement.
Terme de jeu principalement, la martingale subsiste.
Quel trader n’a pas cherché le moyen de gagner tout le temps ?!
Une affaire de probabilités
Une martingale donne l’illusion. L’illusion de pouvoir gagner aux jeux de hasard.
Une martingale est supposée augmenter l’espérance de gain. Sur le long terme…
Or la bourse est souvent assimilée à un jeu de hasard.
Mouvement brownien – stochastique
Même la théorie financière s’y est mise. Robert Brown regarde dans un microscope. Il découvre le mouvement brownien.
Et c’est parti ! On appelle cela processus de Wiener. On sort des théories. Des processus stochastiques. Rien à voir (je pense) avec l’indicateur.
Tout ça pour tenter d’expliquer le hasard.
Après le poker et le casino, la bourse y passe.
On tente d’expliquer le mouvement des cours de bourse. Avec quoi ? Le mouvement brownien ! Dans le mille Émile !
Une histoire d’espérance
Le trader espère. Souvent. La plupart du temps à tort !
Et la martingale ambitionne une amélioration. Une amélioration des probabilités de gains.
Et ce par le truchement du « long terme ».
Alors, le long terme c’est un leurre. Ne cherchez pas. C’est pas dans le dico.
En fait cela dit ceci… « Si tu essaies suffisamment longtemps, ça va marcher« .
Méthode Coué ! Ou principe Shadok.
Plus ça rate plus cela pourrait marcher
Voyons cela de plus près.
La martingale classique
La méthode classique consiste à doubler la mise dès que l’on perd. Jusqu’à ce que l’on gagne. Cela s’applique aux jeux.
En bourse on va faire des moyennes à la baisse. En espérant que les cours remontent. Si possible au-dessus du PRU.
La pyramide d’Alembert
Elle consiste à ajouter une unité après une perte. Et à retirer une unité après un gain.
La triste réalité
La réalité c’est que cela ne marche pas du tout.
1ère raison…
Le capital du trader n’est pas infini. Il y arrive au bout rapidement.
2ème raison…
Parfois les cours sont très directionnels. Vous connaissez la notion de tendance ?
Et quand elle est contre vous…
Ou il y a des sauts… Dans le vide.
3ème raison…
Il arrive qu’un titre ne remonte jamais. C’est la vie !
Donc, une martingale ne fonctionne pas. Ou alors…
Pourtant elle est si utilisée
Ce genre de méthodes sont pourtant très courantes. Il suffit de regarder n’importe quel robot FX.
De plus en plus de sites de trading communautaire s’ouvrent.
De gentils traders proposent de suivre leurs robots. Mais analysez comment ils gagnent des pips.
La plupart ouvrent des tas de positions. Et attendent que le tout clôture avec un gain.
C’est du moyennage à la baisse. À fuir !
Il suffit d’attendre un an pour que le robot perde tout. Et très vite. Des mois de gains en quelques heures.
Ce n’est pas viable.
Les seuls gagnants sont ceux qui reçoivent des commissions.
La seule vraie martingale…
Mais vous pouvez battre le dealer quand même. En utilisant l’analyse technique. L’AT pipe les dés en votre faveur.
Ses outils statistiques permettent de maximiser les chances de gains.
D’un autre côté, le money management réduit vos risques de perte.
Augmenter ce que vous gagnez. Diminuer les pertes. Voilà la seule vraie martingale !
Image : marin FreeDigitalPhotos.net