Le scandale de la Taxe sur les Transactions Financières
Quelle n’a pas été ma surprise en lisant les modalités de la nouvelle Taxe sur les Transactions Financières.
Cette taxe, mise en place par le nouveau gouvernement devait rendre un peu de justice et combattre les méchants spéculateurs, ces ennemis.
Ces messieurs politiques, technocrates et hauts fonctionnaires n’ont jamais mis les pieds dans une vraie entreprise. Sauf pour être parachutés PDG.
Leurs bonnes intentions se transforment, comme bien souvent, en erreur. Juste à cause de l’idéologie et de l’ignorance.
Voilà pourquoi…
Le fonctionnement de la taxe sur les transactions financières
Cette nouvelle taxe sur les transactions financières sera due lorsque vous achèterez des actions d’une société :
- dont la capitalisation boursière est de plus d’un milliard d’euros
- dont le siège social est situé en France
- dont les actions sont négociées sur un marché réglementé français, européen ou étranger
Elle sera calculée sur la position nette acheteuse en fin de journée. Le montant sera de 0,2 % (0,3 depuis le 01/01/2017) de cette position nette.
La vente n’est pas concernée. Si vous revendez l’action dans la journée (Degiro a de très très faibles frais sans minimum sur les actions françaises) elle n’est pas due.
C’est un véritable désaveux des intentions, louables, originelles (cf. plus haut).
Le scandale de la TTF
En gros, la Taxe sur les Transactions Financières, c’est quoi ?
On pensait que l’on aller taxer les spéculateurs, les fonds, le marché des devises, non !
C’est nous, petits porteurs qui serons taxés !
La Taxe sur les Transactions Financières ne frappera pas :
- les day traders
- les scalpeurs
- le High Frequency Trading
- les spéculateurs sur le Forex et leurs robots tueurs
- les investisseurs qui financent les actions étrangères
- les warrants, turbos et produits dérivés (Forex, CFD, contrats à terme Futures, options)
Par contre, la TTF touchera :
- ceux qui reçoivent un salaire, déjà lourdement taxé par les charges salariales et patronales, puis par l’IRPP, qui placent leurs économies dans l’industrie française
- même le PEA
- en gros, tous ceux qui financent l’économie française.
En gros, on va :
- pénaliser les entreprises françaises (dans les choix d’investissement)
- pénaliser les travailleurs français
- sans punir les méchants financiers
On est donc loin de la taxe Tobin. Comment peut-on se tromper comme cela ?
Normal, avec un président qui n’a jamais investi en bourse. Alors que la bourse est le lieu où les entreprises gagnantes peuvent se financer.
Protégez vos emplois
Savez-vous :
- pourquoi les entreprises délocalisent ?
- pourquoi Peugeot ferme des usines ?
C’est parce que les grosses entreprises françaises, celles du SBF120, sont possédées à plus de 50% par les investisseurs étrangers.
En effet, les anglo-saxons financent leurs retraites via les fonds de pension. Ces fonds investissent dans les grandes entreprises cotées.
Au final, ils possèdent NOS entreprises.
Quand on doit fermer des usines pour en rouvrir dans des pays dont le travail n’est pas aussi taxé qu’en France, les futurs retraités américains ou britanniques disent YES.
Cela ne leur cause pas d’états d’âme.
En France nous faisons tout pour tuer l’investissement. En retour, les actionnaires étrangers tuent nos emplois.
C’est aussi simple !
Que faire ?
Nos politiques et nos technocrates n’ont rien compris…
Ouvrez des comptes à l’étranger. De plus en plus de brokers proposent des cartes de paiement pour utiliser vos gains à l’étranger sans avoir à les rapatrier en France.
Si vous restez en france (Degiro offre des tarifs très bas) utilisez ces techniques.
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Tout le monde doit savoir.
Michel
Illustrations :
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